Prévention de la mort inattendue du nourrisson : les bonnes pratiques des fabricants de couches

Chaque année, la mort inattendue du nourrisson (MIN) touche plusieurs centaines de familles en France. Face à ce drame, la prévention est essentielle. Si les parents ont un rôle clé, les fabricants de produits de puériculture, notamment de couches pour bébé, peuvent également contribuer à réduire les risques.

Très récemment, Sophie Brouard (de Visme), membre de l’OMIN s’est impliquée dans une étude visant à mettre en évidence qu’une majorité des représentations visuelles sur les paquets de couche pour bébés commercialisées en France ne correspondaient pas aux recommandations relatives à la prévention de la MIN.

Face à ce constat, sous l’impulsion de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), une charte de bonnes pratiques a été élaborée par les fabricants et les metteurs en marché, représentés par le GROUP’HYGIENE et la Fédération du Commerce et de la Distribution pour une démarche responsable.

Son objectif : garantir des représentations de couchage sécuritaire des bébés, en cohérence avec les recommandations de santé publique autour de la MIN.

En s’engageant dans cette charte, les professionnels de la puériculture deviennent acteurs de la prévention de la MIN.

Ensemble, fabricants, distributeurs, professionnels et parents peuvent contribuer à offrir aux nourrissons un environnement plus sûr pour leurs premiers mois de vie.

 

🔎 Appel à candidatures – Renouvellement du Conseil scientifique du Registre des morts inattendues du nourrisson

Le Registre des morts inattendues du nourrisson (OMIN) lance un appel à candidatures pour le renouvellement de son Conseil scientifique.

Ce Conseil joue un rôle essentiel dans l’orientation scientifique, l’évaluation des travaux et l’accompagnement stratégique du Registre. Nous recherchons des expert·e·s motivé·e·s, issues de disciplines variées (pédiatrie, épidémiologie, infectiologie, médecine légale, sciences humaines et sociales, etc.), souhaitant contribuer activement à cette mission de santé publique.

🗓️ Candidatures ouvertes jusqu’au 17 octobre 2025.

📧 Pour candidater, merci d’envoyer à : omin@chu-nantes.fr

  • Un CV court

  • Une lettre de motivation (1 page maximum)

Nous encourageons toutes les personnes intéressées par les enjeux liés à la prévention des morts inattendues du nourrisson à postuler.

Le conseil scientifique du registre OMIN se réunit une fois par an et a pour mission principale de formuler des propositions sur les orientations épidémiologiques et scientifiques concernant l’exploitation des données nationales du registre OMIN.

Chiffres clés

Suite à la parution du nouveau bilan semestriel, le registre OMIN vous présente ses chiffres clés.

Ces chiffres sont issus des données des cas de MIN recensés dans le registre entre Mai 2015 et Juin 2024.

Le prévention continue par les professionnels de santé et de la petite enfance et le travail sans relâche des chercheurs sont deux points majeurs pour une diminution rapide de ces chiffres alarmants.

Cette affiche a été créée en collaboration avec l’Observatoire régional de la santé des Pays de la Loire.

B.E.A.B.A: La nouvelle campagne de prévention contre la MIN

Chaque année en France, entre 250 et 350 enfants de moins de 2 ans décèdent de mort inattendue du nourrisson. On estime que la moitié de ces drames seraient évitables grâce à une meilleure connaissance des mesures de prévention autour de l’environnement de couchage or aucune compagne de prévention grand public nationale n’a été réalisée depuis plus de 30 ans.

C’est pourquoi la Société française pour l’étude et la prévention de la mort inattendue du nourrisson et de l’enfant (SFMINE), la Société Française de Pédiatrie (SFP), l’Association Naître et Vivre, le Registre OMIN (CHU de Nantes) et le Mécénat des Mutuelles AXA se sont alliés pour lancer « B.E.A.B.A », une action nationale autour de la prévention de la MIN.

Son objectif ? Sensibiliser aux bons gestes pour coucher son enfant en toute sécurité

B.E.A.B.A. c’est donc 5 gestes facile à retenir et à appliquer :

1–Bébé toujours sur le dos (dodo toujours bien à plat sur le dos).
2–Environnement sans tabac (pas de cigarette ni de cigarette électronique).
3–A chacun son lit (bébé doit toujours être seul avec une turbulette à sa taille).
4–Berceau vide de tout (pas de jouets, peluches, coussins, couette, tour de lit, cale- bébé).
5–A une température entre 18-20° et avec une tenue adaptée à la saison.

La notice en vidéo c’est ICI….. et c’est à diffuser largement !

Projet BIOMINRISK

Le CHU de Nantes a obtenu fin 2022 un financement des Mutuelles AXA pour la réalisation d’une recherche de grande ampleur à partir des données et échantillons du registre OMIN.

L’objectif de ce projet de recherche intitulé BIOMINRISK est d’identifier de nouveaux marqueurs biologiques de MIN pour une meilleure compréhension de ses mécanismes autour de trois axes : génétique, neurobiologique et radio-anatomique. Pour cela, les données et échantillons de 250 enfants décédés de MIN et de 500 témoins seront étudiés dans cette recherche coordonnée par le Dr Fleur LORTON, pédiatre aux Urgences pédiatriques du CHU de Nantes.

Toutes les autorisations réglementaires ont été obtenues. Les premières inclusions ont été réalisées en Juillet 2024 et se termineront en Juillet 2026. Les analyses complètes de l’étude se termineront en Juillet 2027.

A ce jour, 15 centres hospitaliers universitaires français participent à cette étude: Nantes (centre coordonnateur), Jean-Verdier (AP-HP), Antoine Béclère (AP-HP), Marseille, Rouen, Montpellier, Lyon, Brest, Saint-Etienne, Toulouse, Besançon, Amiens, Angers, Grenoble et Nancy. Le CHU de Caen et le Centre Hospitalier Sud Francilien (Corbeil Essonne) rejoindront le projet en septembre 2025.

A terme, BIOMINRISK vise à réduire le nombre de décès évitables en lien avec la MIN en France, et dans d’autres pays, par des actions de prévention personnalisée rendues possibles grâce à ces nouveaux biomarqueurs.

Des communications seront réalisées régulièrement pour informer sur les avancées de ce projet => Dernière vidéo consultable ICI

A l’attention des parents des enfants qui participeront à cette recherche: Pour toute question concernant ce programme de recherche, pour retirer votre non-opposition ou pour exercer vos droits concernant vos données (accès, rectification, etc…) : vous pouvez contacter le médecin investigateur principal du centre de référence MIN de votre centre hospitalier qui répondra à toutes vos interrogations. Pour toute question générale sur le traitement de vos données ou pour obtenir la copie de l’ensemble des mesures prises pour assurer la protection de vos données vous pouvez contacter le Délégué à la Protection des Données (DPO) : vosdonneespersonnelles@chu-nantes.fr